Marché voiture électrique 2025 : Ces échecs monumentaux que personne n’avoue

Alors que le marché de la voiture électrique poursuit sa transition, l’année 2025 révèle une réalité plus nuancée. Derrière les chiffres de vente globaux se cachent des échecs commerciaux retentissants pour certains modèles. Des marques établies comme des nouveaux venus voient leurs ambitions freinées par des ventes très faibles, touchant aussi bien les segments premium que les véhicules plus accessibles.

Cette situation met en lumière les défis persistants pour convaincre les acheteurs : un positionnement tarifaire inadapté, une autonomie jugée insuffisante ou encore une concurrence féroce. L’analyse de ces contre-performances offre un aperçu précieux des attentes réelles des consommateurs en 2025.

L’hybride tire son épingle du jeu pendant que l’électrique pur décroche

Les véhicules hybrides confirment leur statut de grande alternative dans cette crise de l’électrique. Les hybrides non rechargeables explosent avec +34,1% de croissance en France au premier semestre 2025, dépassant même les 50% de part de marché. Cette montée fulgurante contraste brutalement avec la chute des véhicules électriques purs qui reculent de 6,4% sur la même période.

Les acheteurs plébiscitent cette technologie pour sa polyvalence : autonomie supérieure aux électriques purs, pas de stress de recharge, et fonctionnement électrique en ville. Une stratégie qui rassure face aux incertitudes de l’infrastructure électrique, même si les prix restent souvent plus élevés que les véhicules électriques équivalents. Les hybrides rechargeables (PHEV), eux, subissent une baisse dramatique de 33,3% en France, pénalisés par la fin des avantages fiscaux et le nouveau malus au poids depuis janvier 2025.

Les modèles premium qui ne séduisent pas en électrique

Le segment haut de gamme n’est pas épargné par les difficultés. La stratégie de certaines marques, comme BMW, qui propose une même carrosserie avec différentes motorisations, montre ses limites. Les clients des grandes berlines semblent encore préférer les versions thermiques ou hybrides, délaissant les déclinaisons 100% électriques.

De son côté, Tesla, pionnier du secteur, voit ses modèles historiques marquer le pas. La Model S et le Model X, vieillissants, subissent une chute drastique de leurs immatriculations face à une concurrence plus moderne et agressive. Même les tentatives de retour de marques américaines, comme Cadillac, se heurtent à un marché européen difficile à pénétrer.

  • BMW i5 : Les acheteurs de la Série 5 privilégient massivement les autres motorisations.
  • Tesla Model S/X : Des modèles en perte de vitesse, avec des baisses de ventes dépassant les 70%.
  • Cadillac Lyriq : Un retour en Europe qui peine à trouver son public face aux références du marché.
Modèle premiumVentes 1er semestre 2025 (France)Concurrent de référence (Porsche Macan EV)
BMW i5186Plus de 1 000
Cadillac Lyriq153
Tesla Model S29
découvrez les vérités cachées du marché de la voiture électrique en 2025. cet article met en lumière les échecs monumentaux que l'industrie préfère ignorer, révélant les défis et les faux-semblants d'une transition vers une mobilité durable.

Des voitures familiales et pratiques boudées par les acheteurs

Les véhicules à vocation familiale ou utilitaire ne sont pas toujours synonymes de succès en version électrique. Le Renault Kangoo pour particuliers en est un exemple frappant. Si sa version utilitaire se vend correctement, la déclinaison pour les familles est un véritable échec, principalement en raison d’un rapport autonomie/prix jugé défavorable.

Cette tendance se confirme chez d’autres constructeurs comme Toyota, où les clients restent massivement fidèles à l’hybride. Le Pro Ace City Verso, cousin technique du Citroën Berlingo, enregistre des ventes anecdotiques, illustrant la difficulté à imposer l’électrique sur ce type de carrosserie sans une proposition technique et tarifaire irréprochable.

Les lancements et retours manqués de 2025

L’année a également été marquée par des lancements qui n’ont pas trouvé leur public. Le retour de Lancia avec la nouvelle Ypsilon, dérivée de la Peugeot 208, peine à convaincre, surtout dans sa version électrique aux ventes confidentielles. De son côté, Lexus continue de rencontrer des difficultés sur le marché de l’électrique avec son RZ, qui reste un flop commercial.

Le cas le plus extrême est sans doute celui du constructeur vietnamien VinFast. Malgré de fortes ambitions européennes, son SUV VF8 réalise des ventes quasi nulles en France. Ces échecs contrastent fortement avec le succès de marques bien installées comme Hyundai, Kia ou Volkswagen, qui dominent le marché grâce à des gammes cohérentes et éprouvées. Des acteurs comme Ford ou Nissan continuent également de jouer des rôles importants, rendant l’arrivée de nouveaux concurrents d’autant plus complexe.

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