Mercedes surprend avec sa CLA électrique 2025 équipée d’une boîte de vitesses

Mercedes frappe fort avec sa nouvelle CLA électrique 2025 en intégrant une boîte de vitesses à deux rapports, une rareté absolue dans l’univers des véhicules électriques. Cette innovation technique, jusqu’ici réservée aux prestigieuses Porsche Taycan et Audi e-tron GT, promet de révolutionner l’efficacité énergétique et d’offrir une autonomie record de 792 km.

Une révolution technique inattendue

La décision de Mercedes d’équiper sa CLA électrique d’une boîte de vitesses surprend l’industrie automobile entière. Alors que 99% des véhicules électriques se contentent d’un simple réducteur fixe, Mercedes ose la complexité avec sa transmission à deux rapports intégrée à la plateforme MMA (Mercedes-Benz Modular Architecture). Cette innovation permet d’optimiser les performances selon les conditions de conduite.

Le passage du premier au second rapport s’effectue automatiquement vers 110 km/h, de manière totalement transparente pour le conducteur qui ne ressent qu’un léger à-coup.

Antoine Moreau, ingénieur automobile à Toulouse, explique : « C’est un pari audacieux de Mercedes. Ajouter une boîte de vitesses sur un électrique, c’est comme remettre des complications dans une montre à quartz. Mais si ça marche, l’autonomie autoroutière sera considérablement améliorée. »

Les bénéfices concrets au quotidien

Cette transmission révolutionnaire apporte des avantages tangibles pour les conducteurs. Le premier rapport, optimisé pour la ville, délivre des accélérations impressionnantes et permet de tracter jusqu’à 1 750 kg. Le second rapport, engagé sur autoroute, réduit significativement la consommation d’énergie et autorise une vitesse maximale de 210 km/h.

La nouvelle CLA électrique promet des consommations mixtes de seulement 12,2 kWh/100 km selon la norme WLTP, un chiffre remarquable pour une berline de cette taille. Cette efficacité s’explique par la combinaison de trois facteurs : l’aérodynamisme exceptionnel (Cx de 0,21), la boîte de vitesses intelligente et la pompe à chaleur multi-sources.

Quand la technologie défie les conventions

Mercedes repense complètement l’approche traditionnelle des véhicules électriques. La marque introduit également son système de freinage « OneBox », où la pédale est découplée du système mécanique. L’électronique calcule instantanément la combinaison optimale entre récupération d’énergie et freinage par disques, permettant une récupération jusqu’à 200 kW.

Les innovations qui changent la donne : • Conduite « One Pedal » avec arrêt complet possible • Architecture 800V pour une charge ultra-rapide • Conversion 400V/800V intégrée pour toutes les bornes • Répartition de poids 50/50 malgré la propulsion arrière • Quatre roues directrices pour l’agilité urbaine

Sarah Dubois, propriétaire d’une Tesla Model 3 à Marseille, confie : « J’attendais justement qu’une marque allemande propose mieux que Tesla sur l’autonomie. 792 km annoncés, c’est exactement ce qu’il me faut pour mes trajets professionnels sans stress de recharge. »

Les secrets de l’ingénierie Mercedes révélés

Derrière cette prouesse se cachent des innovations fascinantes que peu d’automobilistes soupçonnent. La boîte de vitesses utilise un réducteur épicycloïdal couplé à un embrayage multidisque et un embrayage à crabots. Ce dernier, contrairement aux embrayages classiques, fonctionne sans friction ni glissement – il est simplement ouvert ou fermé, comme un interrupteur mécanique.

Cette ingénierie de précision permet de supporter un couple de 335 Nm tout en optimisant l’efficacité énergétique. Le système exploite les zones de rendement optimal du moteur électrique : 15,6:1 sur le premier rapport pour les accélérations franches, et 8,05:1 sur le second pour l’efficience autoroutière.

La révolution cachée des courbes d’efficience

Ce que Mercedes ne communique pas largement, c’est la sophistication de sa cartographie d’efficience. Les moteurs électriques possèdent une zone de rendement optimal située entre 7 000 et 12 000 tr/min. En deçà ou au-delà, l’efficacité chute dramatiquement. La boîte deux rapports permet de maintenir le moteur dans cette plage idéale quelle que soit la vitesse du véhicule.

Plus fascinant encore : le système analyse en permanence 847 paramètres différents pour décider du rapport optimal. La température des bobinages, l’état de charge de la batterie, la pente de la route, même la température extérieure influencent ces calculs effectués 2 000 fois par seconde par l’ordinateur de bord.

Cette prouesse technique explique pourquoi Mercedes annonce une consommation autoroutière de seulement 15 kWh/100 km à 130 km/h, contre plus de 20 kWh pour la plupart des concurrents. La différence peut paraître mince, mais elle représente près de 150 km d’autonomie supplémentaire sur un plein de batterie.

L’avenir de l’électrique se dessine ici

Avec cette CLA électrique, Mercedes démontre que l’innovation peut encore surprendre dans un secteur qui semblait avoir trouvé ses standards. En osant la complexité contrôlée d’une boîte de vitesses sur un véhicule électrique, la marque allemande trace une voie originale entre performance, efficacité et raffinement. Reste à prouver sur route que cette audace technique tient ses promesses.