L’achat d’un véhicule d’occasion est une démarche attractive, mais elle peut cacher de nombreux pièges. En 2025, on estime que près de 6 % des transactions en France pourraient être frauduleuses, ce qui représente plus de 300 000 voitures. Pour éviter les mauvaises surprises, il est essentiel de connaître les arnaques les plus fréquentes et les méthodes pour les déjouer. De la vérification du kilométrage à l’inspection des documents, une vigilance accrue est votre meilleure alliée.
⚠️ Méfiez-vous des fraudes
En 2025, près de 6% des transactions de voitures d’occasion en France pourraient être frauduleuses. Restez vigilant et effectuez toutes les vérifications nécessaires.
Les principaux pièges à identifier avant d’acheter
Certaines fraudes sont plus répandues que d’autres et touchent tous types de véhicules, qu’il s’agisse d’une citadine comme une Peugeot ou d’une berline premium. Les reconnaître est la première étape pour un achat sécurisé.
Le compteur kilométrique trafiqué
La fraude la plus commune reste la modification du compteur kilométrique. Cette manipulation vise à augmenter artificiellement la valeur d’un véhicule. Les modèles diesel construits entre 2006 et 2016, comme certains Renault Master ou des berlines BMW, sont particulièrement ciblés. Un faible kilométrage affiché doit toujours être mis en perspective avec l’état général du véhicule.
- Indices visuels : Un volant lisse, des pédales très usées ou un siège conducteur affaissé sont des signes qui ne correspondent pas à un faible kilométrage.
- Vérification technique : Seul un outil de diagnostic branché sur la prise OBD peut confirmer ou infirmer une suspicion. Pensez également à consulter le carnet d’entretien et les factures.
Le véhicule accidenté et sommairement réparé
Un autre danger majeur concerne les véhicules gravement accidentés, parfois déclarés économiquement irréparables (VEI), puis remis en circulation après des réparations superficielles. Ces « épaves roulantes » représentent un risque mortel. Une inspection minutieuse de la carrosserie est indispensable pour déceler des soudures approximatives, des différences de teinte ou un mauvais ajustement des portières et du capot.
🔍 À lire également : E85 2025 : Faites 729 € d’économies avec ce simple choix de carburant
Cet article sur les économies avec l'E85 est pertinent pour les acheteurs de voitures d'occasion cherchant à réduire leurs coûts de carburant
Comment sécuriser votre achat de voiture d’occasion
Heureusement, plusieurs outils et réflexes permettent de limiter considérablement les risques. La transparence du vendeur est un indicateur clé : un vendeur honnête n’aura rien à cacher et acceptera toutes les vérifications.
💡 Utilisez HistoVec
Ce service public gratuit retrace l’historique du véhicule. Un vendeur refusant de fournir le rapport HistoVec doit éveiller vos soupçons.
Utiliser les outils officiels et les services d’experts
Le service public et gratuit HistoVec est incontournable. Il retrace l’historique du véhicule (propriétaires, sinistres, contrôles techniques). Un vendeur qui refuse de fournir le rapport HistoVec doit immédiatement éveiller vos soupçons. Si vous n’avez pas de connaissances en mécanique, faire appel à un expert automobile pour inspecter le véhicule, qu’il s’agisse d’une Ford, d’une Toyota ou d’une Citroën, est un investissement judicieux.
🔍 À lire également : Recharge de voiture électrique : près d’1 conducteur sur 2 ne comprend pas les prix
La compréhension des prix de recharge pour les voitures électriques est importante pour les acheteurs potentiels de véhicules d'occasion électriques
La vérification rigoureuse des documents
L’examen des documents est une étape non négociable. Toute précipitation ou incohérence de la part du vendeur est un signal d’alarme. Assurez-vous d’obtenir tous les papiers nécessaires avant de conclure la transaction pour des modèles de chez Volkswagen ou Opel.
ℹ️ Vérification des documents
Examinez rigoureusement tous les documents du véhicule, notamment la carte grise originale, le certificat de situation administrative et le procès-verbal du contrôle technique.
| Document requis | Point de vigilance |
|---|---|
| Carte grise originale | Doit être au nom du vendeur et barrée avec la date et l’heure de la vente. Une photocopie n’a aucune valeur. |
| Certificat de situation administrative | Doit dater de moins de 15 jours pour garantir que le véhicule n’est ni gagé, ni volé. |
| Procès-verbal du contrôle technique | Obligatoire pour les véhicules de plus de 4 ans, il doit dater de moins de 6 mois. |
Enfin, méfiez-vous des « faux particuliers », des professionnels déguisés qui revendent de nombreux véhicules sans offrir les garanties légales. Un vendeur qui possède plusieurs voitures à vendre, de marques variées comme Dacia ou Mercedes-Benz, mais qui se présente comme un particulier, doit vous alerter.
Laisser un commentaire