Voiture électrique : cette obligation que 90% des conducteurs ignorent

Oui, les voitures électriques et hybrides rechargeables ont l’obligation légale d’émettre un son artificiel à basse vitesse. Cette mesure vise à garantir la sécurité des usagers les plus vulnérables, comme les piétons et les cyclistes, qui pourraient ne pas entendre approcher ces véhicules particulièrement silencieux. Ce dispositif, nommé AVAS, est désormais un standard sur tous les nouveaux modèles.

ℹ️ Définition de l'AVAS

AVAS (Acoustic Vehicle Alerting System) est un dispositif obligatoire sur les véhicules électriques et hybrides pour émettre un son artificiel à basse vitesse, assurant la sécurité des piétons et cyclistes.

L’absence de bruit moteur, l’un des grands avantages des véhicules électriques, représente aussi un risque en milieu urbain dense. Pour y remédier, la réglementation européenne impose un système d’alerte sonore obligatoire pour alerter de la présence du véhicule lorsqu’il circule à moins de 20 km/h ou en marche arrière.

Le système AVAS : une obligation pour la sécurité de tous

Depuis juillet 2021, tous les nouveaux types de véhicules électriques et hybrides commercialisés en Europe doivent être équipés du système AVAS (Acoustic Vehicle Alerting System). Cette obligation s’est étendue à toutes les voitures électriques neuves vendues depuis juillet 2022, qu’il s’agisse d’une Renault ZOE, d’une Peugeot e-208 ou d’une Tesla Model 3.

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Ce dispositif a pour but de compenser le silence du moteur électrique à faible allure. Le son artificiel se déclenche automatiquement au démarrage et reste actif jusqu’à une vitesse de 20 km/h. Au-delà, le bruit de roulement des pneus et les sifflements aérodynamiques sont jugés suffisants pour signaler la présence de la voiture.

  • Activation : Automatique, du démarrage jusqu’à 20 km/h et en marche arrière.
  • Niveau sonore : Compris entre 56 et 75 décibels, pour être audible sans devenir une nuisance.
  • Type de son : Doit ressembler à celui d’un moteur thermique et varier en fonction de l’accélération pour indiquer le comportement du véhicule.
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Comment fonctionne ce signal sonore ?

Le système AVAS est assez simple dans son principe. Il se compose d’un haut-parleur externe, généralement placé à l’avant du véhicule, et d’un boîtier de contrôle. Ce dernier génère un son dont la fréquence et le volume augmentent avec la vitesse pour simuler la montée en régime d’un moteur traditionnel. Des constructeurs comme BMW ont même collaboré avec des compositeurs, tel que Hans Zimmer, pour créer une signature sonore unique, tandis que des marques comme Volkswagen ou Hyundai optent pour des sons plus standards mais tout aussi efficaces.

Il est strictement interdit de désactiver ou de modifier ce système. Le conducteur ne dispose d’aucun interrupteur pour l’éteindre, garantissant ainsi son fonctionnement permanent dans les conditions requises.

Risques et personnalisation du son

Conduire avec un système AVAS défectueux ou volontairement modifié expose le propriétaire du véhicule à des sanctions. Bien que la personnalisation sonore soit un sujet qui intéresse de nombreux conducteurs, la réglementation est très stricte pour garantir l’uniformité et l’efficacité du signal d’alerte.

⚠️ Modification interdite

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Traite d'une infrastructure essentielle pour les véhicules électriques, en lien avec leur utilisation

Il est strictement interdit de désactiver ou modifier le système AVAS. Toute altération peut entraîner des sanctions et un échec au contrôle technique.

Certains modèles, notamment chez Tesla avec la fonction « Boombox », permettaient de diffuser des sons personnalisés via le haut-parleur externe. Cependant, son usage en circulation a été restreint en Europe pour se conformer à la législation AVAS. Des marques comme Citroën, Kia ou Opel intègrent des sons conformes sans proposer d’options de personnalisation pour le conducteur.

Quelles sanctions en cas de non-conformité ?

Un défaut du système AVAS est considéré comme une défaillance majeure lors du contrôle technique. Cela peut entraîner une obligation de contre-visite après réparation. En cas de contrôle par les forces de l’ordre, un conducteur pourrait être verbalisé.

Type de non-conformitéConséquence possible
Système AVAS défectueuxÉchec au contrôle technique (contre-visite obligatoire)
Modification ou désactivation volontaireAmende pour non-conformité du véhicule
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